Ce récit est le dernier témoignage d'un elfe:
"J'ai réussi à lui échapper, mais pour combien de temps ?
J'écris ces mots à la fois pour me rassurer mais aussi pour aider les elfes qui pourraient lire ce message à l'avenir, même si je n'ai aucun espoir d'être lu.
Je l'ai vu, je me suis approché de lui et je l'ai frappé de toutes mes forces avec ma hache, je suis plutôt costaud, surtout pour un elfe.
Je ne pensais pas cela possible; d'un gest fluide il a levé sa hallebarde gigantesque pour parer mon coup et ceci d'un seul bras !
De mon autre bras je tirais mon épée courte afin de le prendre par surprise mais rien à faire, il para le coup de son second bras sur lequel était attaché un bouclier en forme de pierre tombale polie et luisante. Mon épée se brisa instantanément sur l'écu.
Je reculais et repassait à l'attaque mais il parait la plupart de mes coups lorsqu'enfin ma hache passa sa défense pour frapper au niveau de son torse, sur son armure. Je n'avais pas réussi à la percer, comment un Orc, aussi puissant fut-il pouvait être si rapide avec autant de poids et d'équipement sur lui ?
Il était grand, 1m90 et tout en muscle, ne portait qu'une armure incomplète, sans casque, sans bottes de combat, sans gants. Sa coiffure était étrange et composée d'une crête avec une barbe, son regard était dur mais vide, comme s'il ne ressentait rien. Il n'avait pas peur, ni envie de me tuer, il avait l'air de s'en foutre, mais il faisait cela comme un simple travail.
Il passa à l'attaque sans que m'en rende compte et seuls mes réflexes incroyables font que je suis encore en vie.
Son étrange hallebarde possédait une chaîne qu'il agrippa et s'en servi pour la faire tournoyer et au moment du coup il hurla
"Désintégration infinie du Mort Joyeux"
Je m'étais jeté au sol mais je croyais que l'enfer était au dessus de moi, ce fut comme une bourrasque et les 3 arbres, situé derrière moi avaient été coupé à distance par la force dégagée par le coup !
Je me suis mis alors à courir mais il ne chercha pas à me suivre mais j'ai senti cette douleur dans ma cuisse, il m'avait percé la cuisse d'une flêche, un tir presque parfait et il manqua de peu de me couper la fémorale, ce qui aurait déjà signé mon arrêt de mort.
Il n'y a plus aucun doute sur ce guerrier; le blason sur son armure était celui des GreenReapers mais il n'est pas n'importe lequel, beaucoup ont copié leur style jamais égalé.
Ils sont les meilleurs il n'y a pas de doute. Au début j'ai cru à une parodie de soldat avec tout ce matériel mais il n'y en a qu'un seul qui est autant équipé, c'est Mister B le pourfendeur.
J'écris ces mots alors que je sais que je suis surement déjà mort..."